Depuis 2021, nous réalisons chaque année notre bilan carbone en partenariat avec Greenly, selon les standards du Bilan Carbone® définis par l’ADEME.
Cet état des lieux nous permet de mieux comprendre nos leviers d’action, renforcer notre transparence vis à vis de toutes les parties prenantes et de consolider notre trajectoire d’ici à 2030 : baisser de 10% notre empreinte carbone numérique par bénéficiaire.
Bien comprendre un bilan carbone
Le bilan carbone est un outil qui permet de quantifier les émissions de gaz à effet de serre (GES) générées par les activités d’une organisation. Pour réaliser cette évaluation, nous avons pris en compte :
- Le scope 1 : les émissions directes (par exemple, le chauffage de nos locaux ou l’utilisation de véhicules de société)
- Le scope 2 : les émissions indirectes liées à la consommation énergétique mais qui ne sont pas produites sur le site de l’entreprise.
- Le scope 3 : toutes les autres émissions liées à nos activités (achats, déplacements professionnels, usage des services, etc.) sous le contrôle de tiers, que cela soit en amont de l’activité comme en aval. C’est généralement le poste d’émission le plus important, mais également le plus compliqué à calculer.
Les résultats de notre bilan carbone 2024
En 2024, voici nos principales sources d’émissions :
- Le numérique (39%), prenant en compte nos logiciels et nos données ;
- Les achats de service (16%) qui comptabilisent les prestations d’entretien et maintenance, l’achat de prestations intellectuelles ou de services divers.
- Les déplacements (13%) : déplacements domicile-travail et professionnels ;
- Les immobilisations (10%) : les biens que l’entreprise détient, utilisés sur le long terme (véhicules, logiciels,…)
- Les autres activités (nourriture et boissons, énergie, déchets et autres) concernent quant à elle 22% de nos émissions.
Emissions totales de Cogévie par activité
Zoom sur l’évolution de notre empreinte carbone
En 2024, notre empreinte carbone augmente de 3 %. Cette évolution s’explique notamment par l’impact de nos projets d’innovation et notamment l’évolution de notre outil de gestion, engagé pour simplifier nos processus, renforcer la sécurité de nos systèmes et mieux accompagner les parcours de soin.
Ce projet d’une durée totale de 18 mois, se reflète dans nos émissions carbones liées au numérique, dont la part est passée de 33 % à 39 % du total. Sur ce principe, les achats de services, incluant les prestations intellectuelles, augmentent également, devenant le troisième poste d’émission, en lien avec les prestations externes mobilisées sur ce projet.
Pour autant, ces résultats doivent être mis en perspective :
- Les émissions carbones par chiffre d’affaires sont en baisse, traduisant une croissance économique efficiente sur le plan environnemental.
- Les émissions carbones par collaborateur diminuent également, tout en intégrant la hausse de 11 % de nos effectifs, ce qui laisse entrevoir les effets positifs des actions engagées pour maîtriser notre empreinte.
Quels leviers d’actions pour 2025 ?
1) Numérique :
Après 18 mois de projet, notre outil de gestion a évolué en décembre dernier, marquant une étape importante dans notre transformation. Cette évolution se poursuit en 2025, mais les difficultés rencontrées ont entraîné des retards et des ralentissements, nécessitant de concentrer nos efforts sur la continuité des services et le retour au niveau de qualité attendu chez Cogévie. Conscients de l’augmentation de notre empreinte numérique, nous restons déterminés à stabiliser nos outils et à intégrer progressivement des leviers d’amélioration de notre empreinte carbone numérique, en veillant notamment à inclure des critères de sobriété numérique dans leur conception. Nous travaillons également avec un partenaire spécialiste nantais et un hébergement souverain de nos extranets.
2) Achats de services :
Nous systématisons la collecte et le recyclage du matériel utilisé afin de limiter les déchets et favoriser l’économie circulaire.
Nous avons réalisé la cartographie de nos achats afin d’identifier des axes d’amélioration. Le résultat : 52% de nos achats sont réalisés en Pays de Loire, 29% en région parisienne, le reste sur le territoire français, et 1% en Belgique. Notre démarche locale étant maximisée, nous poursuivons les actions mises en place pour des achats locaux en 2025.
3) Mobilité durable :
- Depuis 2019, les salariés peuvent bénéficier de vélos électriques mis à leur disposition pour leurs trajets domicile-travail.
- La prise en charge par l’employeur des titres de transport est maintenue à 75 %, encourageant l’utilisation des transports en commun.
- Les collaborateurs ont la possibilité de choisir leur lieu de travail (Nantes ou Carquefou) selon leur domicile, pour optimiser leurs déplacements quotidiens.
En 2024, environ 30 % des collaborateurs utilisent les transports en commun pour venir au travail, témoignant de l’engagement collectif en faveur d’une mobilité durable et d’une démarche qui porte ses fruits.
A noter : « Pour respecter les accords de Paris de 2015, il faut respecter une réduction des émissions de 6.8 % par an. » Source Greenly